À l’image de la déesse Hathor, œil de RÊ, qui arbore majestueusement le disque solaire, Marie entremêle avec grâce ces fines chaînes qui ne sont pas sans évoquer sa chevelure de soie, dont les nombreux filaments de lumière sont autant de rayons autour du soleil.
Le Soleil, dont RÊ est le Dieu dans la mythologie Egyptienne, est la condition sine qua non de la vie, et la déesse MAÂT, la clarté qu’il apporte au monde.
L’œuvre de Marie Seguy, continuité d’elle-même et manifestation tangible de sa pensée, témoigne de l’existence d’un tout dans lequel chaque être est relié à tout autre.
La symétrie de ses créations dévoile le pilier DJED, arbre sacré pourtant ancré dans la terre, image de la colonne vertébrale humaine. Apportant la stabilité nécessaire à l’homme pour que son âme, KA, puisse exister autour de son corps, il permet au mortel de se dédoubler de part et d’autre de son centre, déployant ainsi telle ISIS, ses ailes éternelles.
In the image of the goddess Hathor, eye of Ra, who majestically wears the solar disk, Mary gracefully intertwines these fine chains that are reminiscent of her silk hair, whose many filaments of light are rays around the sun.
The Sun, of which Re is the God in Egyptian mythology, is the sine qua non of life, and the goddess MAÂT, the clarity that it brings to the world.
The work of Marie Seguy, continuity of herself and tangible manifestation of her thought, testifies to the existence of a whole in which each being is linked to every other.
The symmetry of her creations reveals the DJED pillar, a sacred tree yet anchored in the earth, an image of the human spine. Providing the necessary stability to man so that his soul, KA, can exist around his body, it allows the mortal to split on both sides of its center, thus spreading like ISIS, its eternal wings.
Photo. Andrey Zouari